
Les États-Unis d’Amérique ne veulent pas quitter seuls le sol afghan. Ils compte partir avec certains alliés dont le Pays-Bas.
A qui l’administration Joe Biden a demandé de se protéger en conséquence et plier bagage.
“Les Pays-Bas ont été informés aujourd’hui (jeudi 26 août 2021:ndel), par les Etats-Unis qu’ils devaient partir et vont probablement organiser les derniers vols plus tard dans la journée”, ont annoncé les ministres néerlandais des Affaires étrangères et de la Défense dans une lettre au Parlement.
En clair, les forces américaines leur ont demandé de quitter l’aéroport de Kaboul, la capitale afghane, avant qu’elles opèrent leur retrait prévu.
Requête apparemment approuvée, puisque les Pays Bas ont annoncé qu’ils allaient interrompre leurs vols d’évacuation depuis Kaboul.
Qu’en sera donc le sort de toutes celles et ceux des Afghans qui n’auront pas la chance d’embarquer dans ce dernier vol pour un exil hors de l’Afghanistan ?
Surtout qu’au moment où les Talibans confortent leur pouvoir à Kaboul, une autre épreuve de force se dessine. Au nord-est de la capitale, la vallée du Panshir entend résister aux nouveaux maîtres du pays. À sa tête, Ahmed Chah Massoud, le fils du légendaire Commandant Massoud. Ce dernier, connu pour avoir tenu tête aux envahisseurs soviétiques puis aux talibans, fut assassiné par Al-Qaïda deux jours avant les attentats du 11 septembre 2001. Son fils âgé de 32 ans, ancien étudiant du King’s College à Londres et qui rêvait de devenir astronaute, défend aujourd’hui le dernier bastion anti-taliban.
Il faut donc craindre le pire, les jours à venir.
F. K. D avec Rfi
Voir aussi
Rendez-vous du samedi 30 septembre au palais de la culture / Alain Djiz : le concert de la consécration
Mise en œuvre du projet DWFV/ Les capacités des acteurs ouest-africains de la pêche renforcées
Eglise Catholique / Pose de la première pierre de la chapelle de Dahiri (Lakota)