
Le site des réfugiés Burkinabè de Timala, près du village de Notadouô, situé dans le département de Bouna, va accueillir près de 6000 réfugiés Burkinabè fuyant la crise liée à l’extrémisme violant que traverse leur pays.

Une initiative de l’État de Côte d’Ivoire pour offrir un cadre provisoire à ces réfugiés Burkinabè.
Bâti sur une superficie de 10 hectares, le site compte 1000 abris (maisons en terre battue) comprenant chacun, deux pièces pouvant accueillir jusqu’à sept personnes.
Quatre forages, notamment des pompes à motricité humaine, ont été réalisés pour assurer l’approvisionnement en eau des déplacés y compris 50 blocs sanitaires.

Le site de Timala, bénéficie d’un éclairage par système photovoltaïque (énergie solaire) avec des plaques incorporées sur des pylônes.
Ces lampadaires projecteurs sont présents aux extrémités du camp pour la sécurité des lieux.
Des files de barbelés long de deux kilomètres ceinturent la zone avec la présence d’un poste de contrôle mixte de police et de gendarmerie.
Il est également prévu pour l’affectation d’un civil pour la gestion courante du site des réfugiés.
En raison du caractère provisoire de ce site, aucune école ou dispensaire n’a pas été construit.

Les enfants des déplacés devront donc se rendre dans les villages environnants, dont Notadouô près d’un kilomètre du site pour les besoins d’éducation ainsi que pour les soins de santé.
Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) salue les moyens exceptionnels déployés par la Côte d’Ivoire de ces déplacés tant dans la région du Bounkani et dans la région du Tchologô.
Au total, 22 entreprises ont, en un temps record réalisé l’ensemble des travaux sous la supervision du Conseil National de Sécurité (CNS).
CIS
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