
Selon une consoeur ivoirienne qui rapporte l’information d’une source confidentielle depuis le Burkina Faso, plusieurs camps militaires sont en ébullition depuis 4h du matin de ce dimanche 23 janvier 2022.
Des tirs nourris ont été entendus au camp Sangoulé Lamizana (à Goughin), au camp Guillaume Ouédraogo (centre-ville) et à la Base Aérienne. Mais aussi à Kaya, dans la région du Centre-Nord. La tension monte également dans plusieurs autres camps du pays. Selon nos sources, il s’agit d’une mutinerie.
Des soldats en colère exigent le départ ” immédiat ” du Directeur général de l’Agence nationale de renseignements. Ils dénoncent aussi «le mauvais équipement des soldats, la mauvaise prise en charge des blessés et des familles des victimes dans la lutte contre le terrorisme».
Le départ du Président du Faso ne fait pas partie, «pour le moment», des revendications.
De son côté, la RTB fait remarquer que la hiérarchie militaire est à pied d’œuvre pour ramener le calme et la sérénité dans les casernes. Contrairement à certaines informations, aucune institution de la
République n’a été ciblée.
Comme l’indique ce communiqué du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de L’innovation, Alkassoum Maïga, par ailleurs porte-parole du gouvernement burkinabè.
” Des informations véhiculées dans les réseaux sociaux tendent à faire croire à une prise de pouvoir par l’armée en ce jour 23 janvier 2022. Le gouvernement tout en reconnaissant l’effectivité de tirs dans certaines casernes dément ces informations et appelle les populations à rester sereines. Il réaffirme sa confiance à notre armée qui demeure républicaine. Force et courage à nos Forces de Défense et de Sécurité (Fds) et Volontaires pour la défense de la patrie (Vdp) ”.
Il est à espérer que la donne ne change pas.
Frimo KD
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