Côte d’Ivoire : Alors que Patrick Achi avait lancé le premier coup de pioche en 2020, trois ans après la voie Jacqueville-Toukouzou, toujours impraticable

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La plupart des automobilistes lorsqu’ils pratiquent l’axe Jacqueville-Toukouzou sont obligés de faire un tour chez le mécanicien.Un tronçon foncièrement impraticable du fait de la dégradation avancée de cette route. Alors que le Premier ministre Patrick Achi avait lancé en octobre 2020, le premier coup de pioche pour la réhabilitation de cette voie, 3 années après l’axe reste toujours impraticable.En effet les populations de Jacqueville-Toukouzou crient leur amertume en ces temps de pluie où le trafic sur cette voie est un véritable calvaire.La forte pluie qui est tombée sur les villes du pays a dégradé la voie. Le mercredi 12 juillet 2023, il était impossible de pratiquer cette voie.Ceux qui payent le lourd tribut sont les usagers qui sont obligés de payer chèrement le transport dans les mains des taxis brousses, qui osent emprunter cette voie.En plus de la hausse des tarifs, 2500 francs CFA pour 42km, ceux-ci sont obligés de se superposer pour permettre à plusieurs personnes de rentrer chez elles. « Lorsque nous effectuons un voyage, nous devons obligatoirement faire un tour chez le mécanicien pour remettre le véhicule en état. Cela nous revient cher », fait savoir M. Koné, un conducteur de taxi brousse.Pourtant la zone de Jacqueville abrite une vingtaine de plateformes pétrolières et gazières et 70 % de l’énergie fournie à la Côte d’Ivoire provient de la zone de Jacqueville. « J’ai très mal quand j’emprunte la route qui mène à mon village Toukouzou. Je comprends mal qu’une région qui donne toutes ses richesses à l’État puisse être autant abandonnée et enclavée. C’est injuste », s’alarme un fils du prophète Papa Nouveau qui affirme, avoir payé la somme de 5000 francs CFA pour une place à son retour de Toukouzou à Jacqueville.

Essoh Aka