
Le Comite de Défense des Droits de l’homme et de la Protection de l’Environnement (C.D.H.P..E) a salué la libération Pulchérie Edith Gbalet par la justice ivoirienne.
Le CDHPE se réjouit de cette libération dans une déclaration dont nous nous sommes procuré copie.
“C’est avec beaucoup de joie que nous avons appris la libération de madame Pulchérie Édith GBALET et ses camarades détenus depuis près de dix mois suite à l’appel à manifester contre un éventuel troisième mandat du chef de l’Etat Alassane Ouattara”, a déclaré son président Dieudonné SORO. Qui a ensuite remercié tous les acteurs qui qui se sont mobilisés durant des mois pour aboutir à ce résultat. Sans oublier les autorités ivoiriennes eux-mêmes.
“Tout d’abord, nous voulons dire merci à tous les ivoiriens, mobilisés pour cette remise en liberté. Merci à toutes les autorités politiques impliquées dans cette démarche pour avoir obtenu la sortie de prison de notre sœur et de nos camarades”, a-t-il dit.
Mais, le CDHPE fait une mention spéciale, aux internautes de tout genre, qui matin, midi et soir n’ont fait relayer sur les réseaux sociaux et médias en ligne, son image en appelant à sa libération. Les hommes des Médias n’ont pas été oubliés par cette structure de défense des droits en Côte d’ivoire.
Le Le Comite de Défense des Droits de l’homme et de la Protection de l’Environnement (C.D.H.P..E) a tenu aussi traduire ses remerciements au Président de la République Alassane Ouattara pour cette action qui selon lui contribue fortement à la réconciliation nationale.
“Ne dit-on pas que vaut mieux tard que jamais, pour la paix et la réconciliation entre frère et sœur, nous voulons faire un clin d’œil au président de la République, pour sa main tendue et pour son engagement en faveur de la paix”, peut-ont lire sur la déclaration.
Toutefois, il invite le premier des Ivoiriens à poser plus d’actions qui favoriseront davantage à la consolidation de la paix en Côte d’ivoire. “Après cette liberté, nous lui demandons humblement d’aller encore plus loin et faire tout ce qui est en son pouvoir pour la paix et la réconciliation tant recherchées, en élargissant son action en faveur de tous les autres détenus militaires, civiles encore incarcérés et surtout en favorisant le retour des exilés à travers des actes forts, tangibles et palpables. Pour la paix, nous exhortons le président Alassane OUTTARA, d’abandonner toutes les poursuites en cours contre tous les pro-Sorot au nom de la paix”, à souhaité le CHDPE dans sa déclaration.
Aussi de poursuivre en ces termes “la paix n’est pas un vain mot, mais un comportement dixit Le père de la nation, le président Félix Houphouët Boigny, à tous les Ivoiriens qu’ils soient du nord, du sud, de l’est, de l’ouest ou du centre, d’abandonner toute idée de vengeance, en se donnant la main, solidaires, en rang serré pour gagner ensemble le défis du développement économique, social et culturel pour les générations futures”.
Le CDHPE demande également gouvernement et aux autres forces politiques, dans une réflexion, à la préparation d’un cadre de concertation et de vérité dénommé discussion nationale autour de la Côte d’Ivoire, pour qu’ensemble, on dissipe tout nuage noir qui assombri notre destin commun, notre héritage, la Côte d’Ivoire.
Pour le CDHPE, nul n’es infaillible. Pour ce faire, il demande pardon à tous les ivoiriens, du plus illustre, à celui qui reste dans l’anonymat, du plus grand au plus petit, du plus riche au plus pauvre, pour qu’on arrive ensemble à bâtir une nation prospère, là où il fait bon vivre.
“Nous sommes tous fautifs, ensemble pardonnons-nous, sauvons notre pays, notre bien commun, car il ne peut y avoir une Côte d’Ivoire sans le FPI, sans le RHDP, sans le PDCI, sans le GPS, sans les pros-Gbagbo, sans pros-Ouattara, sans les pros-Bedie, sans les pros-Soro, c’est ensemble que nous formerons la nation, dans notre diversité et dans le respect de l’un et de l’autre”, fait savoir l’instance de défense des droits de l’homme.
En définitive, le CDHPE invite le ministre de la réconciliation et de la cohésion sociale à plus d’engagement et le rassure de sa disponibilité pour les campagnes de sensibilisation sur la réconciliation et la promotion de la paix.
Diane Kablankan
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