La Cop-15 sur la désertification qui a débuté le 9 mai à Abidjan est une occasion pour tous les pays de prendre des directives visant à lutter contre la désertification. La délégation malienne espère à son tour convaincre les partenaires à prendre à bras le cas malien.
Les acteurs engagés dans la lutte contre la désertification séjournent depuis une semaine dans la capitale ivoirienne dans le cadre de la 15 conférence de la convention des nations unies pour la lutte contre la désertification (CNULCD). Avec comme objectif principal : chercher des voies et moyens pour contrer l’avancée du désert en particulier dans les pays du sahel.
Cette rencontre de haut niveau qui doit permettre de tracer de nouvelles ligne directives pour lutter efficacement contre la sécheresse et la famine est l’une des missions essentielles qui interpelle la responsabilité du point focal du Mali de la convention des nations Unies pour la lutte contre la désertification en l’occurrence le Capitaine Kaba Diallo qui espère orienter les partenaires techniques et financiers pour qu’ils accentuent leurs efforts et contribution en faveur du Mali.
Dans sa présentation PowerPoint en présence des tous les partenaires que nous avons reçuil a mis l’accent sur la nécessité d’action contre la dégradation des sols au Mali. M. Diallo a aussi précisé que plusieurs localités du Mali sont concernés par l’avancée du désert à grande vitesse.
Dans sa présentation, il ressort qu’il y’a de nombreuses localités qui sont menacées par la sécheresse. ll précise que des actions des grandes actions de sensibilisation sont nécessaires. Car les feux de brousses et la coupe
abusive des arbres sont des facteurs néfastes pour la biodiversité, a-t-il précisé.
Notons que Quinzième session de la Conférence des Parties (COP15) de la Convention des Nations unies sur la lutte Contre la Désertification (CNULCD) du 09 au 20 mai 2022 à Abidjan en Côte d’lvoire. Et que plusieurs thématiques sont à l’ordre du jour. Il s’agit entre autre de la restauration des terres et relance économique pos-pandémique; la résilience aux sécheresses; du rôle de la jeunesse dans la gestion foncière; et l’impact de modes de production et de consommation sur la gestion des terres.
Adama TRORE
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