28 novembre 2023

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Projet pôle agro-industriel 2PAI-Bélier / Les bénéficiaires présentent leurs produits au SARA 2023

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Le projet pôle agro-industriel dans la région du Bélier et le district autonome de Yamoussoukro (2PAI-Bélier) initié par le ministère d’Etat, ministère de l’Agriculture et du Développement rural à travers le programme national d’investissement agricole (PNIA) de 2e génération, vient de porter ses fruits.

Mme Aka Valérie, la coordinatrice du projet pôle agro-industriel dans la région du Bélier et le district autonome de Yamoussoukro (2PAI-Bélier) a levé un coin de voile sur ce projet qui impacte environ un demi-million de personnes. « Financé par la banque africaine de développement (BAD) et l’Etat de Côte d’Ivoire pour un montant de 80,9 milliards de francs CFA, le 2PAI6-Bélier a pour objectif de contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle par la dynamisation des filières agricoles porteuses (riz, manioc, légumes, porcin et poisson) avec une implication accrue du secteur privé, des jeunes et de femmes », a-t-il fait savoir.

Selon elle, lancé en 2018, cette phase pilote sur les neuf (9) agropoles prévus en Côte d’Ivoire, donne déjà des résultats satisfaisants et probants dans tous ses secteurs.

A l’en croire Mme Aka Valérie, dans le cadre de la mise en place de ce projet, non seulement des parcelles amenées ont été mises à disposition des bénéficiaires, mais les conditions ont été créées pour faciliter l’évacuation des produits sur les marchés et leur commercialisation.

«Après production, il est important que les produits soient mis sur les marchés. Pour se faire, nous mettons en place les infrastructures pour la commercialisation des produits et aussi les reprofilages des pistes rurales et dalots pour désenclaver certaines zones ainsi que la collecte et l’écoulement facile des produits agricoles.

A côté de ça, nous mettons en place une plateforme de transformation de certains produits au niveau de Yamoussoukro pour permettre aux acteurs de s’installer et développer leurs affaires. Il faut souligner que ce projet touche environ 500.000 personnes dans la région du Bélier », a-t-elle confié.

Les bénéficiaires présentent leur travail

La 6e édition du Salon international de l’agriculture et des ressources halieutiques d’Abidjan (SARA) a été une tribune pour les différentes organisations agricoles, en l’occurrence les coopératives et les petites unités de transformation bénéficiaires de ce projet de présenter les fruits de leur travail.

Mme Andoh Dorothée Hortense, PCA d’APROCCB-COOP-CA : « Nous faisons de la transformation de cacao »

Nous produisons du cacao et faisons sa transformation ainsi que la transformation d’autres produits viviers.

Nous sommes venus au SARA pour rencontrer des partenaires qui pourraient nous aider à perfectionner cette transformation. Nous sommes très satisfait du projet 2PAI-Bélier.

Akesse Kouamé, président de la coopérative des pêcheurs de Tiéibissou : « Nous sommes au SARA grace au projet 2PAI-Bélier »

C’est grâce au projet 2PAI-Bélier que nous avons reçu les cages flottantes qui permettent de faire l’élevage les poissons. Nous sommes au SARA pour présenter le fruit de notre travail.

Par ailleurs, nous souhaitions être appuyés davantage pour aider la jeunesse à se prendre en charge grâce à l’élevage du poisson. Il faut noter que nous sommes satisfaits de ce projet.

N’goran Roland, président de COPRODUMA : «Nous produisons entre 30 et plus de 60 milles tonnes de produits par jour »

Nous avons été accompagnés par 2PAI-Bélier dans le cade de la mise en place du site d’exploitation de maraichers, avec le système d’irrigation qui nous permet de produire en toute saison.

Sur nos sites, nous avons des magasins de stockage qui permettent de sécuriser nos productions quand il des intempéries. Il y a aussi des grands centres de groupages qui nous permettent de faire sortir entre 30 et plus de 60 milles tonnes de produits par jour aussi à Tiébissou et Toumodi.

Mme Hélène Assouma, présidente de l’AFAGRI : « 2PAI-Bélier a contribué à l’autonomisation de la femme rurale »

Je peux ajouter que ce projet à l’autonomisation de la femme. Parce que grâce à ce projet la femme rurale peut satisfaire à ses besoins

BS


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