Le récent silence observé par la France en réponse aux accusations émanant des pays de la région du Sahel en Afrique a suscité de vives interrogations. Selon les informations relayées par l’Élysée au magazine Jeune Afrique, cette démarche s’inscrit dans une volonté de ne pas alimenter les provocations des juntes sahéliennes qui pointent du doigt un prétendu soutien de Paris à des combattants locaux.
Un conseiller de l’Élysée a explicité cette approche en soulignant que chaque réaction de la France semblait se retourner contre elle, fragilisant ainsi sa position. Dès lors, le choix du silence apparaît comme une stratégie délibérée visant à ne pas nourrir les tensions déjà palpables dans cette région du continent africain.
Cette nouvelle approche a été clairement illustrée suite aux déclarations du président nigérien, Abdourahamane Tiani, qui a publiquement accusé la France d’avoir fourni des armes à des groupes terroristes tels que Boko Haram. Une accusation grave qui aurait pu autrefois déclencher des réponses immédiates et fermes de la part des autorités françaises.
Cependant, cette fois-ci, l’Élysée a préféré opter pour la retenue et le mutisme, laissant planer un certain mystère quant à la réelle position de la France dans ce contexte complexe. Cette stratégie du silence pourrait-elle marquer un tournant dans les relations entre la France et les pays du Sahel ? Est-ce le signe d’une nouvelle approche diplomatique plus subtile et mesurée de la part de Paris ?
Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : le silence de la France résonne comme une réponse en soi, chargée de significations et de sous-entendus qui ne manqueront pas d’alimenter de nombreux débats et spéculations dans les semaines à venir.
Séverin Konan
Ovajabmedia.com
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