Marches éclatées à travers le pays / Voici le point de la situation fait par AGIR

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La plateforme de la Société civile ivoirienne Agir Pour le Peuple (AGIR) a appelé les Ivoiriens dans la rue à travers tout le pays, à compter du 13 septembre 2024.

Après cette première journée, le porte-parole par intérim d’AGIR, Dah Sansan Dignhité a fait le point de la situation. Cela, à travers un communiqué de presse.

« (…)En dépit de la brutalité systématiquement souvent même préventive exercée sur les manifestants, dix communes sur treize dans le district d’Abidjan ont répondu présentes. Ce sont : Abobo, Port-Bouet, Attécoubé, Koumassi, Marcory, Bingerville, Songon, Anyama, Cocody, Broffodoumé.

A l’intérieur du pays, les manifestations ont eu lieu à Agboville, Yamoussoukro, Toumodi, Akoupé, Grand-Alépé, pour ne citer que ces villes », a-t-il déclaré.

Poursuivant, il a relevé qu’au terme de cette première journée, de nombreux manifestants ont été arrêtés.

« Au terme de cette journée, nous comptons vingt et une personnes arrêtées dont le Secrétaire Général et porte-parole de AGIP, le camarade Armand Krikpeu.

Face à la violence policière, la population a gardé tout son calme sans jamais céder à la provocation. C’est le lui de la féliciter et lui marquer toute notre reconnaissance », a indiqué le Porte-parole par intérim d’AGIR.

Selon lui, la plateforme entend témoigner son engagement auprès de la population pour avoir honoré son appel.

«Agir pour le Peuple s’engage auprès d’elle à demeurer digne de sa confiance. Aussi, AGIP réitère-t-elle son engagement à porter haut la voix des sans voix.

Par conséquent, les manifestations de rue continueront jusqu’à : La réduction effective du coût du riz, du sucre et de l’huile ; la suppression de l’augmentation de 10% du coût de l’électricité ; l’arrêt immédiat des démolitions des biens immobiliers des pauvres à travers la ville d’Abidjan puis l’indemnisation effective et immédiate de ceux ayant déjà subi le courroux des machines destructeurs du Pouvoir ; la mise en place sans délai d’un cadre de concertation entre les acteurs politiques ivoiriens en vue de dégager un minimum de consensus sur les questions électorales pour garantir des élections apaisées en Côte d’Ivoire », a martelé Dah Sansan Dignhité.

Par ailleurs, il a fait savoir qu’AGIR a décidé d’observer l’évolution de la situation durant deux semaines, avant de passer la vitesse supérieure. Il a en outre exigé la libération de ses camarades interpellés.

« À défaut de cela, AGIP appelle l’ensemble des Ivoiriens à descendre à nouveau dans les rues à partir du 27 septembre 2024 à 5h00.

Le Dressing code de cette nouvelle étape de notre lutte est le rouge et le noir !
N’oublions surtout pas, la violence est l’expression extérieure de la crainte et de la faiblesse voilées.

Demeurons tout juste ferme dans notre engagement à combattre l’injustice. Nous verrons sous peu si le Dieu de justice n’est pas assez fort pour nous délivrer de l’injuste », a-t-il conclu.

A. K

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