
Le demande 25 mai 2025, les mères ont été célébrées, à l’occasion de la fête qui leur dédiée.
Profitant de cette célébration , Marie-Carine Bladi, la présidente du Nouvel Ivoirien Cote d’Ivoire Nouvelle a salué la résilience des femmes. « Honorables femmes de Côte d’Ivoire. Chères mamans, chères sœurs, chères filles, Chères combattantes du quotidien, Je vous salue.

En ce jour dédié à la célébration des mères, je tiens à m’adresser à vous avec respect et détermination. Car derrière chacune de vous, il y a une histoire de courage, de résilience et d’amour infini.
Vous êtes celles qui, malgré les vents contraires d’une gouvernance hasardeuse, continuez à porter ce pays à bout de bras. Vous êtes celles qui, dans les marchés boueux, les champs, les foyers, les hôpitaux et les écoles, accomplissent des miracles chaque jour pour nourrir, éduquer et soigner vos concitoyens ».

Selon elle, tous les efforts que déploient les femmes ne sont pas reconnus à leur juste valeur.
« Malheureusement, force est de constater que vos efforts ne sont pas reconnus à leur juste valeur.
Lors des campagnes électorales, vous êtes au-devant de la scène, courtisées, mobilisées, exaltées mais une fois les urnes refermées, on vous oublie. Vos préoccupations sont mises sous silence, vos attentes restent sans réponse.

Je pense à ces promesses sans lendemain : la gratuité des soins pour les femmes enceintes, la prise en charge des césariennes, l’accès aux médicaments essentiels… Où en sommes-nous aujourd’hui ? Les centres de santé manquent cruellement d’équipements, les femmes enceintes se voient encore refuser des soins faute de moyens, et l’espoir de meilleures conditions de maternité reste un vœu pieux.
Je pense aussi à nos braves productrices de vivriers, abandonnées par un système qui ne les soutient pas. Sans subventions, sans routes décentes, avec un coût du carburant exorbitant, elles peinent à acheminer leurs récoltes jusqu’aux marchés.

Comment nourrir une nation si celles qui nourrissent les familles sont négligées ?
Et que dire de nos jeunes filles, souvent exclues de l’éducation faute de moyens, livrées à elles-mêmes dans une société où la pauvreté les pousse parfois à des choix douloureux. Où est la justice sociale ? Où est l’équité promise ?
Dans l’administration publique, les femmes sont trop peu nombreuses à occuper des postes de décision. Nous sommes reléguées en l’arrière-plan, quand nous devrions être au cœur de la prise de décisions qui engagent l’avenir de notre pays », a-t-elle déploré.

Pour Marie-Carine Bladi, il faut absolument que le donnes puissent changer. C’est pourquoi elle a lancé cet appel à l’endroit de toutes les femmes du pays.
« Mes chères sœurs, il est temps que cela change. Il est temps que la voix des femmes porte plus loin. Cette fête des mères doit être un tournant. Un réveil collectif qui aura pour conséquence une femme victorieuse des élections présidentielles au soir du 25 octobre 2025. Ensemble, nous devons œuvrer à laisser à nos enfants une Côte d’Ivoire plus juste, plus équitable, plus humaine.
C’est le combat que je mène à travers mon engagement politique, et c’est le combat que je vous invite à rejoindre pour laver cet affront. Car c’est ensemble, unies et solidaires, que nous pourrons bâtir une Côte d’Ivoire nouvelle, où la femme ne sera plus un vulgaire instrument électoral mais une actrice centrale du développement national.

Aujourd’hui, je vous tire mon chapeau à vous mes sœurs ivoiriennes. À toutes celles qui croulent chaque jour sous le poids de la cherté de la vie, de l’absence d’opportunités et du manque de reconnaissance. Notre combat n’est pas vain.
J’ai le cœur meurtri quand vois le manque de considération dont nous sommes l’objet dans notre propre pays. Les femmes qui se mobilisent de jours comme de nuits pendants les campagnes électorales dans l’espoir d’un lendemain positif sont celle la même qui sont victime de la mauvaise foi des dirigeant de ce pays.
Dans les marchés nous voyons nos commerces cassés, nos sources de revenues anéantis pour des pseudo projets d’urbanisation qui n’ont pour seule objectif que de réduire la femme a la mendicité. Et pire nous sommes encore expropriés de nos maisons sans dédommagement ni mesures de relogement.
Aucun projet concret pour autonomiser les femmes, aucune mesure répressive pour sanctionner les violences basées sur le genre dont nombreuses sont victimes au quotidien. Ou allons-nous dans une société ou la femme n’est utile que pendant les élections et oublié pendant les cinq ans de gestion ? », a lancé la présidente du NICI qui a fait savoir qu’elle est candidate à la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire afin de mettre fin à la souffrance de ses sœurs, mères et filles.
« Moi Marie-Carine BLADI je dis trop c’est trop. Je suis candidate pour rendre à la femme, mère de l’humanité toute la place qui lui revient dans la gestion des affaires de notre nation. Je suis venu pour améliorer les conditions de vie difficiles de nos jeunes filles avec les moyens nécessaire pour ne plus qu’elle se sentent inutiles et abandonnées.
Avec moi, cette époque sera révolue. Une Côte d’Ivoire nouvelle se lèvera. Une Côte d’Ivoire où la femme aura toute sa place. Une Côte d’Ivoire de justice, de solidarité et d’espoir », a indiqué la candidate déclarée à la présidentielle en Côte d’ivoire.
AK
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