Un après-midi sportif qui devait célébrer la convivialité et l’esprit du fair-play s’est transformé en tragédie à Koumassi, précisément au quartier Mosquée. Le 1er décembre 2024, lors d’un tournoi de Maracana, la violence a éclaté, coûtant la vie à COULIBALY Yacouba, agent de sécurité du tournoi.
Les faits : une tension qui dégénère
Tout commence lors d’une demi-finale très disputée. L’équipe perdante, incapable d’accepter la défaite, exprime sa colère de manière virulente. Des injures éclatent, les esprits s’échauffent et, malheureusement, la situation dérape.
Dans cette confusion, certains supporters, emportés par la rage, sortent des armes blanches. COULIBALY Yacouba, dans l’exercice de son devoir, tente courageusement de calmer les esprits et d’éviter que la situation ne dégénère davantage. Mais son engagement en faveur de la paix lui coûtera la vie. Pris à partie par un groupe d’individus en colère, il est encerclé et mortellement poignardé.
Les agresseurs prennent aussitôt la fuite, laissant derrière eux une scène de désolation : un corps sans vie et une foule sous le choc.
Une enquête méticuleuse menée par la BRI SUD
Face à cette tragédie, les forces de l’ordre, en particulier la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) SUD, se mobilisent rapidement. Les enquêteurs explorent chaque piste, recueillent des témoignages et recoupent les indices disponibles.
Le 19 mars 2025, leur travail acharné porte ses fruits. K. S., alias « Poulet », un jeune ferronnier de 21 ans résidant à Koumassi Campement, est identifié comme le principal suspect. Des témoins affirment avec certitude : « C’est lui qui a porté le coup fatal ! »
Interpellé, K. S. est conduit à la base de la BRI SUD pour la suite des investigations. Désormais, c’est à la justice de se prononcer sur son sort.
Un drame qui ébranle Koumassi
Au-delà de l’arrestation du suspect, cette tragédie laisse un profond traumatisme dans la communauté de Koumassi. COULIBALY Yacouba n’était pas qu’un simple agent de sécurité ; il était un homme dévoué, un protecteur reconnu pour son engagement.
Ce drame soulève des questions cruciales sur la gestion des foules lors d’événements sportifs et la nécessité de promouvoir des comportements plus responsables dans ces rassemblements.
Ce soir-là, Koumassi n’a pas seulement perdu un match. Elle a perdu un homme de valeur, un frère, un héros du quotidien. En sa mémoire, il est impératif que justice soit rendue et que de tels drames ne se reproduisent plus.
Séverin Konan
Ovajabmedia.com
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