Face à la cherté de la vie / La Société Civile dans rue à partir du 13 septembre 2024

En vue d’apporter son soutien à la Société Civile ivoirienne en lutte, le ministre Charles Rodel Dosso, SGA du PPA-CI chargé de la Société Civile, était le samedi 17 août 2024 à Port-Bouët où il rencontré la population.

A cette occasion, il a invité les Ivoiriens de tous les bords politiques à braver la peur pour se mobiliser et crier ensemble leur ras-le-bol, leur indignation aux gouvernants actuels, face à leurs misères quotidiennes.

Pour Charles Rodel Dosso l’Etat a le pouvoir de baisder le coût de la vie en Côte d’Ivoire pourvu qu’il le veule. Pour se faire, il a conseillé au gouvernement t ivoirien de réduire ses charges en diminuant le budget de souveraineté du Président de la République qui est de plus d’un milliard par jour, en supprimant les institutions superfétatoires telles que le Sénat, la Vice-Présidence de la République, la grande médiature, les ministères gouverneurs, le haute représentant du Président de la République, etc.

En outre, il a exhorté les gouvernants à la rigueur dans la gestion des biens publics en mettant fin aux surfacturations et autres détournements de deniers publics et surtout punir les personnes déjà reconnues coupables des malversations.

Il a recommandé également que tout soit mis en œuvre pour faire revenir les centaines de milliards détournés dans les caisses de l’Etat.

Selon lui, ces mesures pourraient apporter une embellie aux caisses de l’Etat de sorte à réduire la traque financière organisée par l’Etat à l’encontre du citoyen ivoirien.

«Cette embellie financière pourrait ainsi stopper l’augmentation continue des impôts. Ce qui induirait la réduction du coût des denrées alimentaires et des logements ».

Le ministre Charles Rodel Dosso a terminé son intervention en renouvelant son appel à une mobilisation générale afin que baisse le coût de l’électricité et que s’arrête l’expropriation des faibles citoyens déguisée en déguerpissement.

«Débarrassons-nous de la peu et engageons franchement. En luttant, on peut perdre. Mais refuser de lutter, c’est se résigner à la défaite et à l’esclavage volontaire. Refusons cela. Les ténèbres ont régné. Mais voici venu la fin ».

Faut-il le rappeler, la Société civile ivoirienne appelle la population dans la rue pour dire non à la cherté de la vie, non à l’augmentation du coût de l’électricité, aux déguerpissements abusifs et déshumanisants et aux élections tronquées, violentes et meurtrières.

Elle propose la création d’un cadre de concertation entre les acteurs politiques en vue de dégager un minimum de consensus pour des élections apaisées.

A. K

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