
13 mars 2025 – L’Iran a fermement rejeté l’offre de négociations formulée par l’ex-président américain Donald Trump, qualifiant cette initiative de « tromperie ». Cette réponse survient après qu’une lettre de Trump ait été transmise à Téhéran par l’intermédiaire d’un diplomate émirati, visant à ouvrir un dialogue entre les deux nations.
L’ayatollah Ali Khamenei, le leader suprême de la République islamique d’Iran, a immédiatement rejeté cette proposition, affirmant qu’il ne fallait pas prêter attention à une telle démarche venant des États-Unis. Selon lui, l’invitation à négocier est une tentative de manipulation de l’opinion publique internationale.
Une Histoire de Sanctions et de Retrait des Accords
L’attaque verbale du leader iranien repose sur la décision des États-Unis sous l’administration Trump de se retirer unilatéralement de l’accord nucléaire de 2015 (JCPOA), accord négocié sur plusieurs années entre l’Iran et les grandes puissances mondiales. Khamenei a souligné que la rupture par les États-Unis de cet accord a semé la méfiance au sein du gouvernement iranien, et que des négociations avec l’actuel gouvernement américain ne pourraient que renforcer les pressions anti-iraniennes.
*Exigence de Levée des Sanctions*
Dans son discours, Khamenei a clairement précisé que pour toute négociation, les États-Unis devaient d’abord lever les sanctions économiques sévères imposées à l’Iran, un point fondamental pour Téhéran avant d’envisager tout dialogue avec Washington. Les sanctions, qui ont gravement affecté l’économie iranienne, sont au cœur du conflit depuis des années et continuent de compliquer toute forme de rapprochement entre les deux nations.
Une Position de Méfiance et de Défense des Intérêts Nationaux
Le refus catégorique de l’Iran met en lumière la méfiance profonde qui existe entre les deux pays, alimentée par des années de tensions diplomatiques, de guerres indirectes au Moyen-Orient et, bien sûr, du retrait des États-Unis de l’accord nucléaire. Pour Téhéran, toute négociation avec l’administration Trump semble désormais un piège destiné à imposer plus de pression sur le pays sans aucune garantie de résultat bénéfique.
Ainsi, l’Iran reste ferme sur sa position : des négociations ne seront possibles que si les sanctions sont levées et si les États-Unis montrent des signes de respect vis-à-vis de ses intérêts nationaux. Une nouvelle phase de tensions s’annonce dans les relations entre Washington et Téhéran, avec des perspectives de dialogue qui semblent pour l’instant lointaines et incertaines.
Séverin Konan
Ovajabmedia.com
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