Congo-Kinshasa : Les déplacés de Goma sommés de quitter les camps sous 72 Heures – Une situation préoccupante

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Le dimanche 9 février 2025, les rebelles du M23 ont lancé un ultimatum de 72 heures aux déplacés des camps de Bulengo et de 8e CEPAC, situés à l’ouest de Goma, les sommant de quitter les lieux où ils avaient trouvé refuge. Cet avertissement, qui expire le mardi 11 février, a provoqué une grande inquiétude parmi les milliers de personnes vivant dans ces camps, principalement originaires des territoires de Masisi (Nord-Kivu) et de Kalehe (Sud-Kivu).

Depuis l’annonce de cet ultimatum, la situation est devenue tendue sur les sites de Bulengo et de Kimachine. Les déplacés, pris entre le marteau des violences des groupes armés et l’enclume d’une aide humanitaire insuffisante, sont désormais confrontés à une décision difficile : partir sans assistance ou risquer de se retrouver dans une insécurité encore plus grande.
La situation à Goma s’est donc de nouveau tendue, et la crainte des déplacés grandit à mesure que le délai imparti par les rebelles s’épuise. Le manque de soutien logistique et d’accompagnement humanitaire pour ces populations vulnérables aggrave encore la crise dans la région, déjà fortement affectée par des années de conflits armés.

Cette crise humanitaire à Goma soulève des questions cruciales concernant la protection des populations déplacées, les droits des réfugiés et le rôle des institutions internationales et des ONG dans la gestion de cette situation. La communauté internationale devra répondre aux besoins urgents des déplacés, mais aussi travailler sur des solutions à long terme pour garantir la sécurité et la stabilité des zones concernées.

Au moment où la date limite du départ approche, l’inquiétude est vive parmi les déplacés de Goma, qui se retrouvent à la croisée des chemins : fuir pour leur survie, mais sans aucune certitude quant à leur avenir, ou risquer de rester dans un camp de plus en plus insoutenable.
La situation à Goma s’est donc de nouveau tendue, et la crainte des déplacés grandit à mesure que le délai imparti par les rebelles s’épuise. Le manque de soutien logistique et d’accompagnement humanitaire pour ces populations vulnérables aggrave encore la crise dans la région, déjà fortement affectée par des années de conflits armés.

Cette crise humanitaire à Goma soulève des questions cruciales concernant la protection des populations déplacées, les droits des réfugiés et le rôle des institutions internationales et des ONG dans la gestion de cette situation. La communauté internationale devra répondre aux besoins urgents des déplacés, mais aussi travailler sur des solutions à long terme pour garantir la sécurité et la stabilité des zones concernées.

Au moment où la date limite du départ approche, l’inquiétude est vive parmi les déplacés de Goma, qui se retrouvent à la croisée des chemins : fuir pour leur survie, mais sans aucune certitude quant à leur avenir, ou risquer de rester dans un camp de plus en plus insoutenable.
Séverin Konan

Ovajabmedia.com

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