Le lundi 23 septembre 2024, à son cabinet, le ministre délégué auprès du Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de Vie, chargé des Sports et du Cadre de Vie, Adjé Silas Metch était face à la presse.
Cette conférence de presse avait pour but d’exposer les recettes à la problématique de la gestion des infrastructures sportives construites dans le cadre de la CAN 2023.
«Dans le cadre de l’organisation de la CAN 2023, le Gouvernement a réhabilité et construit six (6) stades de compétitions, vingt-quatre (24) terrains d’entrainements, trois (3) cités et un (1) hôtel CAN à Abidjan, San Pedro, Yamoussoukro, Bouaké et Korhogo.
A l’issue de la compétition brillamment remportée par les « ELEPHANTS », la question de la gestion de ces infrastructures s’est posée. Pour trouver une solution, j’ai invité tous les acteurs du sport du 6 et 7 mars 2024, à un atelier pour analyser les défis et les enjeux en termes de gestion des infrastructures civiles de l’Etat et proposer un modèle de gouvernance adapté.
Ces assises ont recommandé à l’Office National des Sports (ONS), entre autres, d’entreprendre une offensive commerciale pour la fréquentation et l’exploitation desdites infrastructures.
En réponse, les équipes du Ministère, l’ONS aidé par la FIF ont entrepris plusieurs activités dont une démarche auprès des pays n’ayant pas de stade homologué par la CAF pour accueillir à domicile leurs matchs des éliminatoires de la CAN 2025.
Ainsi pour la 1ère et 2ème fenêtres, le Benin et la Guinée nous ont fait l’honneur de recevoir leurs matchs sur nos infrastructures au mois de septembre 2024 », a-t-il indiqué.
Poursuivant, le ministre Adjé Silas Metch a annoncé fait cette annonce : « (…)
Pour les 3ème et 4ème fenêtres, ce sont cinq (5) nations en attendant la confirmation du 6ème pays le Ghana, qui joueront, du 8 au 15 octobre 2025, leurs matchs à domicile en Côte d’Ivoire. Huit (8) mois après la CAN, la Côte d’Ivoire accueille pour ainsi dire une mini-CAN avec neuf (9) nations. Ce sont : Côte d’Ivoire – Ghana ; Bénin – Guinée ; Burkina Faso – Sierra Léone ; Burundi – Rwanda ; Ethiopie.
Quatre (4) stades sur les 6 que compte la Côte d’Ivoire, accueilleront les rencontres. Il s’agit notamment du Stade Félix Houphouët Boigny, du Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro et du stade Laurent Pokou de San Pedro ».
Selon lui, ’’ces rencontres traduisent en acte concret la vision du chef de l’Etat qui était de construire et mettre à la disposition de la jeunesse africaine des infrastructures de dimension mondiale et contribuer ainsi à l’unité du continent et de ses peuples’’
«Elles démontrent par ailleurs la confiance des pays frères à la Côte d’Ivoire ainsi que la confiance de la Confédération Africaine de Football.
Au niveau de la Côte d’Ivoire, ces matchs et ces sollicitations permettent de : Renforcer le sentiment de fierté et d’appartenance à la nation ; Capitaliser tout ce que la Côte d’Ivoire a acquis au niveau de l’’organisation de grands évènements, particulièrement en termes de compétences, d’infrastructures d’hébergement, de logistiques, d’audio-visuel, Contribuer à la création de la richesse.
Ils constituent également un produit d’appel pour le tourisme ivoirien, preuve que la CAN a accru l’attractivité du pays et qu’aujourd’hui, plus que jamais la Côte d’Ivoire démontre que le couplet de son hymne national à savoir «la patrie de la vraie fraternité » n’est pas un vain slogan. », a-t-il fait savoir, non sans exhorté les Ivoiriens à sortir massivement pour accueillir les pays hôtes et remplir les gradins des stades. Cela, comme ils l’ont démontré lors de la CAN 2023.
BS
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