À partir du 10 novembre, l’Union Européenne franchit une nouvelle étape dans la modernisation de ses contrôles frontaliers en introduisant un système d’entrée et de sortie entièrement électronique. Ce changement majeur marque la fin du tamponnage manuel des passeports pour les voyageurs étrangers entrant dans l’espace Schengen.
Ce système innovant a pour objectif de renforcer la sécurité aux frontières tout en facilitant le passage des voyageurs. Les contrôles électroniques permettront d’enregistrer automatiquement et numériquement le lieu et la date d’entrée et de sortie des ressortissants non européens. Ce mécanisme vise non seulement à améliorer le suivi des mouvements, mais aussi à réduire le temps d’attente aux points de contrôle, offrant ainsi une expérience de voyage plus fluide.
En outre, cette évolution s’accompagne d’une série de mesures visant à mieux détecter les dépassements de séjour autorisé et à lutter plus efficacement contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière. Le système d’entrée et de sortie (EES) permettra de stocker des informations biométriques, telles que des empreintes digitales et des scans faciaux, pour chaque voyageur entrant, ce qui représente une avancée significative dans la gestion de la sécurité.
Pour les voyageurs étrangers, ce changement impliquera de s’adapter à de nouvelles procédures, notamment l’enregistrement préalable en ligne pour certains. Bien que cela puisse sembler contraignant au départ, l’objectif à long terme est de garantir une plus grande fluidité dans le processus d’entrée et de sortie tout en optimisant les mesures de sécurité.
L’introduction de ce système souligne l’engagement de l’Union Européenne à moderniser ses frontières en faveur d’une plus grande efficacité et sécurité. Alors que le 10 novembre approche, les voyageurs sont invités à se familiariser avec ces nouveaux procédés afin de voyager sereinement dans l’espace Schengen.
Séverin Konan
Ovajabmedia.com
More Stories
France : Le Rassemblement national refuse de participer au nouveau gouvernement sous Michel Barnier
Pour son opposition à l’orpaillage clandestin / Zié Bethléem Soro menacé de mort
L’attaque de la mine d’Intahaka et le vol de bétail : La menace persistante de l’État islamique dans la région