Un nouvel élan pour le dialogue entre civilisations, la Chine et la Côte d’Ivoire à l’honneur

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L’inscription du Festival du Printemps chinois sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en décembre 2024 constitue une étape majeure dans la reconnaissance mondiale de cette célébration emblématique.

Cette décision témoigne de la richesse du patrimoine culturel chinois et de son impact bien au-delà de ses frontières. Elle reflète également une tendance plus large : l’interconnexion des cultures à travers le monde et l’importance de la transmission des traditions.

En Chine, le Festival du Printemps, marqué par des réunions familiales, des festivités colorées et des pratiques ancestrales, symbolise le renouveau et l’harmonie. Son rayonnement international est indéniable : près de 20 pays l’ont déjà inscrit comme jour férié officiel, et des célébrations ont lieu dans près de 200 pays et régions.

Cette reconnaissance par l’UNESCO ne fait que renforcer son statut en tant que vecteur de dialogue interculturel.

L’importance de cet événement ne se limite pas à la Chine. La session de l’UNESCO a également été marquée par l’inscription de la fabrication de l’attiéké, un élément central de la gastronomie ivoirienne, sur la même liste du patrimoine culturel immatériel. Cette double reconnaissance, chinoise et ivoirienne, illustre l’importance accordée à la préservation des savoir-faire et traditions locales, qui participent à la richesse et à la diversité culturelle mondiale.

Selon le président chinois Xi Jinping, la culture traditionnelle chinoise n’est pas seulement un héritage du passé, mais aussi une source d’inspiration pour l’avenir. En mettant en avant le Festival du Printemps sur la scène internationale, la Chine entend promouvoir un dialogue culturel plus large et contribuer à une meilleure compréhension entre les peuples. Cet échange culturel entre la Chine et la Côte d’Ivoire illustre parfaitement cette dynamique : au-delà de la reconnaissance de pratiques locales, c’est un pont entre les civilisations qui se construit.

Cette convergence entre traditions chinoises et ivoiriennes, reconnue par l’UNESCO, symbolise un engagement commun pour la valorisation des identités culturelles et le renforcement des liens entre les nations. La Chine se dit prête à collaborer étroitement avec la Côte d’Ivoire pour encourager un épanouissement mutuel des cultures et promouvoir une cohabitation harmonieuse des civilisations dans un monde en constante évolution.

En cette période de renouveau marquée par le Nouvel An chinois, l’heure est à la célébration et à l’espoir. L’Ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire, Wu Jie, adresse ainsi ses meilleurs vœux de santé, de prospérité et de bonheur à tous, tout en souhaitant que cette reconnaissance culturelle mutuelle continue de renforcer les liens d’amitié et de coopération entre les peuples.

Richmond Diengbeu

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