
Le président du mouvement politique Démonstration des Ivoiriens Rassemblés (DIR), Zadi Djédjé, a lancé un appel au calme et à la responsabilité ce mercredi 4 juin 2025, à l’occasion d’une conférence de presse tenue au siège du parti à Yopougon, dans l’ouest d’Abidjan.
Dans un contexte marqué par la publication de la liste électorale et les tensions liées à l’exclusion de certains leaders politiques de l’opposition, M. Zadi a salué la rigueur de la Commission électorale indépendante (CEI) tout en invitant les Ivoiriens à vérifier leur inscription.
« Cette liste constitue le socle de la transparence électorale et, par conséquent, de notre démocratie », a-t-il affirmé.
Tout en reconnaissant la légalité de certaines radiations, le leader du DIR a insisté sur la nécessité de préserver la paix sociale :
> « Ce n’est pas parce que certains noms ne figurent pas sur la liste électorale que la Côte d’Ivoire doit sombrer dans le chaos. Nous avons déjà souffert. Plus jamais ça. »
M. Zadi s’est montré particulièrement critique à l’égard de certaines interventions lors du récent meeting de la coalition CAP-Côte d’Ivoire. Il a mis en cause la tonalité des discours tenus par certains responsables de l’opposition, évoquant des « appels à la division » et des « contradictions dangereuses » pour la stabilité nationale.
S’exprimant nommément sur Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, il a estimé que ce dernier devait « quitter la scène politique », tout en accusant certains opposants de souffler le chaud et le froid :
« Comment peut-on, un jour, prôner le dialogue et la non-violence, et le lendemain, alimenter les tensions ? »
Zadi Djédjé a également dénoncé des propos du président du PDCI jugés irrespectueux envers le chef de l’État, ainsi que l’appel de Simone Gbagbo demandant au RHDP de désigner un nouveau candidat. Il a tenu à rappeler que, selon lui, Alassane Ouattara est éligible pour un second mandat dans le cadre de la Troisième République :
« Ce n’est ni un troisième, ni un quatrième mandat. Le président Ouattara est en droit de se représenter. »
Qualifiant le chef de l’État de « garant de la stabilité et du développement », il a défendu le bilan du gouvernement en matière de croissance économique, d’infrastructures et de politiques sociales.
Le président du DIR a conclu son propos par un appel à la responsabilité collective :
« La Côte d’Ivoire n’a pas besoin de haine ni de revanche, mais d’unité, de paix et de projets concrets pour l’avenir. »
Séverin Konan
Ovajabmedia.com
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