À quelques jours des élections législatives anticipées au Sénégal, la situation devient de plus en plus tendue, marquée par des violences entre les partisans de différents camps. Les accrochages et heurts se multiplient, créant un climat de tension extrême qualifié par certains d’un pays dansant sur un volcan.
Ce qui était auparavant limité à des échanges de piques entre candidats a maintenant dégénéré en affrontements physiques et violents. Cette escalade de la violence soulève de sérieuses préoccupations quant à l’avenir de la démocratie sénégalaise, jusqu’ici un modèle de stabilité et de respect des principes démocratiques en Afrique de l’Ouest.
Les autorités, censées œuvrer à l’apaisement, semblent au contraire attiser les flammes du conflit en encourageant ouvertement la violence entre partisans. Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a notamment incité ses partisans à se venger après des agressions survenues récemment. Ce genre de dérapage est hautement préoccupant, car il risque de plonger le Sénégal dans l’instabilité politique, remettant en question la réputation de pays démocratique et pacifique qu’il a toujours eu.
Il est impératif que les acteurs politiques sénégalais fassent preuve de responsabilité et mettent un terme à ces violences pour garantir des élections libres et justes, préservant ainsi l’intégrité démocratique du pays. En ces temps troubles, l’avenir du Sénégal et de sa démocratie est en jeu, et il est plus que jamais nécessaire d’agir avec sagesse et calme pour éviter une escalade vers le chaos.
Séverin Konan
Ovajabmedia.com
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