Le Premier ministre guinéen, M. Bah Oury, a récemment affirmé que la Guinée ne rejoindra pas l’Alliance des États Sahéliens (AES). Cette déclaration souligne la position du pays, qui choisit de concentrer ses efforts au sein de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). M. Bah Oury, membre influent du Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD), a justifié cette décision en mettant en avant la volonté de la Guinée de s’inscrire durablement dans les dynamiques et les projets régionaux portés par la CEDEAO.
Ce choix reflète la stratégie politique et économique souhaitée par la Guinée, qui souhaite renforcer ses liens avec ses partenaires ouest-africains pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement économique. La CEDEAO, en tant qu’organisation régionale, a historiquement joué un rôle clé dans la coopération et l’intégration entre ses États membres, offrant un cadre bien établi pour des initiatives communes allant de la sécurité à l’économie.
En ne rejoignant pas l’AES, la Guinée affirme sa priorité de maintenir une unité régionale avec ses voisins de la CEDEAO, suggérant une démarche pragmatique et réfléchie dans un contexte géopolitique en constante évolution. Ce choix stratégique pourrait également être perçu comme un moyen de garantir une certaine stabilité politique et économique interne, tout en ayant l’ambition de peser davantage au sein de la CEDEAO.
Cette décision pourrait avoir des implications significatives pour la Guinée, suscitant des réflexions sur l’avenir de la coopération régionale en Afrique de l’Ouest et au-delà.
Séverin Konan
Ovajabmedia.com
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