
Le paysage géopolitique en Afrique connaît des mutations profondes, marquées par la remise en question de l’hégémonie française sur le continent. Au Sénégal, au Tchad, dans les pays de l’Afrique de l’Est, et même en Côte d’Ivoire, les accords de défense qui structuraient les relations avec la France sont progressivement rompus. Cette dynamique reflète un rejet croissant des politiques perçues comme paternalistes, marquées par la domination économique et politique. Dans ce contexte, l’émergence d’acteurs locaux comme PorteO symbolise la capacité des nations africaines à tracer leur propre chemin.
PorteO, entreprise ivoirienne de BTP, incarne ce renouveau. Avec plus de 6 000 emplois créés et une expansion qui ne cesse d’étonner, elle s’est imposée comme un champion national et un modèle de réussite dans un environnement compétitif. Ce succès, loin d’être applaudi universellement, semble déranger. Des grands groupes internationaux, notamment français, qui peinent à maintenir leur emprise économique en Afrique, perçoivent dans PorteO un concurrent redoutable, capable de bousculer leur position.
Cette jalousie se traduit par une campagne médiatique orchestrée pour ternir l’image de l’entreprise. Les récentes attaques infondées relayées dans certains médias français en sont une parfaite illustration. Sous couvert d’enquêtes et d’accusations de connivence, ces médias cherchent à discréditer PorteO, sans preuve tangible, dans ce qui ressemble à une tentative désespérée de maintenir une influence en déclin. Cette stratégie, toutefois, trahit une réalité plus profonde : la France doit accepter que son modèle de domination historique est obsolète.
Pour retrouver un équilibre dans ses relations avec l’Afrique, la France devra reconsidérer ses approches. Les temps ont changé, et les nations africaines revendiquent une autonomie politique et économique qui ne tolère plus la soumission. L’essor d’entreprises locales comme PorteO témoigne de la capacité du continent à innover et à construire des modèles endogènes, adaptés à ses réalités.
PorteO mérite d’être défendue, non seulement par la Côte d’Ivoire mais par toute l’Afrique. Elle incarne une réussite qui dépasse les frontières nationales, prouvant que le continent peut rivaliser avec les grandes puissances économiques. Soutenir des champions nationaux tels que PorteO, c’est affirmer que l’Afrique a les moyens de son indépendance. Face aux lobbyings et aux pressions, cette entreprise reste une source de fierté, un symbole du potentiel africain. Vive l’Afrique souveraine et entreprenante !
JC- Le Gladion
More Stories
Y’ello Care 2025 / Solidarité et responsabilité : l’exemple de Mtn salué
Entretien avec la fondatrice de la Maison Souhor / « Souhor, c’est une maison de haute couture qui allie style, identité et bien-être »
Suite au déversement de fioul lourd dans le canal de Vridi/Le ministre de l’environnement déclenche le plan Pollumar