
Le jeudi 27 février 2025, une tragédie a frappé Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo, alors qu’une bombe a explosé en plein meeting du leader politique Naanga. L’attaque a fait plusieurs morts et de nombreux blessés, plongeant la région dans l’horreur.
En effet, l’incident s’est produit alors que Naanga, figure politique et leader de l’opposition, tenait un meeting important avec ses partisans. L’explosion, qui a eu lieu en plein discours, a causé une panique générale parmi les présents. Des images choquantes des conséquences de l’attaque circulent déjà sur les réseaux sociaux, montrant les victimes dans un état critique.
Lors d’une conférence de presse qui a suivi, Naanga a exprimé sa colère et sa détermination face à cet attentat. « Suite à l’incident malheureux de ce jour, nous sommes dans l’obligation de réagir et d’éloigner les menaces très loin de la province du Sud-Kivu », a-t-il déclaré, soulignant la gravité de la situation et appelant à des mesures fermes contre les responsables.
Dans ses déclarations, Naanga a également mis en cause le gouvernement central, l’accusant de ne pas faire suffisamment pour assurer la sécurité dans la région, déjà fragilisée par des conflits armés. Il a insisté sur le fait que de tels actes de violence ne devraient pas rester impunis et a appelé à des enquêtes rapides pour identifier et juger les auteurs de l’attentat.
Les autorités provinciales et locales ont également exprimé leur consternation face à cet événement tragique, tandis que les habitants de Bukavu vivent dans l’angoisse et la peur de nouvelles attaques.
Cet attentat survient dans un contexte de tensions politiques et sécuritaires croissantes dans le pays, en particulier dans l’est de la République Démocratique du Congo, où des groupes armés opèrent régulièrement. La situation à Bukavu et dans la province du Sud-Kivu reste particulièrement instable, et cet incident tragique n’a fait qu’accentuer les préoccupations concernant la sécurité des civils et des personnalités politiques.
Les autorités congolaises n’ont pas encore réagi officiellement à cette attaque, mais une enquête est en cours pour déterminer les responsables de ce geste odieux.
Séverin Konan
Ovajabmedia.com
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