L’article publié par Africa Intelligence le 23 décembre dernier a suscité une vive indignation en Côte d’Ivoire. Ce texte, prétendant exposer des affaires de corruption et de blanchiment impliquant des figures emblématiques comme le ministre d’État Tené Birahima Ouattara, chargé de la Défense, le ministre Amédée Kouakou, responsable de l’Équipement et de l’Entretien Routier, ainsi que le PDG de Porteo BTP, repose sur des allégations douteuses. En réalité, aucune preuve tangible ne vient étayer ces accusations, et l’article semble davantage être un exercice de sensationnalisme que de journalisme rigoureux.
Il est troublant de constater que des faits banals, comme des gestes de courtoisie entre amis, puissent être interprétés comme des actes de corruption. Dans ce cas précis, des services rendus par le PDG de Porteo BTP à des personnalités politiques sont invoqués pour tenter de construire un récit accusatoire. Cette extrapolation insidieuse soulève des questions sur les véritables motivations de cette publication. Peut-on désormais considérer comme un crime le fait d’apporter un soutien à un proche, même s’il occupe une fonction officielle ?
L’absence de preuves concrètes dans cet article reflète une méthode qui bafoue le principe sacré de la présomption d’innocence. Ce droit fondamental, pourtant universel, semble avoir été ignoré par la justice française et les médias qui relaient ces informations. En mettant en avant des accusations non vérifiées et en suggérant des implications infondées, on porte atteinte à la réputation des individus concernés et, par extension, à celle du gouvernement ivoirien.
Porteo BTP, une entreprise reconnue comme un fleuron de l’économie ivoirienne, se retrouve également dans la tourmente. Forte de ses milliers d’employés et de son rôle moteur dans le développement des infrastructures nationales, elle fait face à un acharnement inexplicable. Ce ciblage soulève des interrogations sur d’éventuels agendas cachés visant à déstabiliser un acteur clé de la réussite économique ivoirienne.
Au-delà des individus, cette campagne d’accusations affecte l’image même de la Côte d’Ivoire. Elle insulte les efforts du pays pour bâtir une gouvernance transparente et promouvoir un partenariat constructif entre le public et le privé. Ce climat délétère, alimenté par des insinuations gratuites, met en péril la confiance et la coopération indispensables au progrès.
Il est essentiel que ces attaques soient replacées dans leur contexte : celui d’un acharnement médiatique orchestré pour fragiliser des personnalités et des institutions qui œuvrent pour le développement de la Côte d’Ivoire. Mais une chose est certaine : ni les leaders ivoiriens ni les entreprises nationales ne céderont à ces manœuvres. La vérité finira par triompher, et ceux qui tentent de ternir l’image de la Côte d’Ivoire devront répondre de leurs actes.
jc – Le Gladion
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